wiki alain michon


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modifiée le :
12/05/2012 - 17:19:07







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generalités
Seance 21 janvier 11
Seance 27 janvier 11
Seance 03 février 11
Seance 04 février 11
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Seance 10 mars 11
Seance 17 mars 11


http://www.wideo.fr/video/iLyROoaft507.html
http://joy.nujus.net/w/index.php?page=nocinema+-+plan+fixe
cinéclub de Caen
http://www.cineclubdecaen.com/analyse/plan.htm#plansequence
http://www.cineclubdecaen.com/realisat/sokourov/archerusse.htm
Adapter un texte littéraire, écrire le scénario
http://www.crdp.ac-creteil.fr/chamisso/sq-adieux-4-fr.php
la fenêtre ouverte
http://lafenetreouverte.over-blog.com/article-le-plan-sequence-au-cinema-58614006.html
forum sur les plans-séquences à l'épaule au steadicam
http://cinematographie.info/index.php?/topic/757-les-plans-sequences-a-lepaule-au-steadicam/
de beaux exemples de plan séquence
http://www.cinetrafic.fr/liste-film/2618/1/les-plus-beaux-plans-sequences-au-cinema
réalisateurs adeptes du plan séquence
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan-s%C3%A9quence#Plans-s.C3.A9quences_c.C3.A9l.C3.A8bres_ou_remarquables_au_cin.C3.A9ma




«la jetée » de Chris Marker / photo-roman » ou diaporama : montage de photographies en noir et blanc avec un narrateur unique (voix, Jean Négroni) et une bande-son réalisée par Trevor Duncan.
http://www.youtube.com/watch?v=ClvTYd4XnEc
The protector Continuous Fight de Tom YUm Goong
http://www.youtube.com/watch?v=yXIGP6_fNZk&feature=player_embedded
Elephant (2003)_ de Gus van Sant
http://www.dailymotion.com/video/x3biwu_van-sant-elephant-carrefour-2003_news

« herbes flottantes » Un cinéaste d’intérieur.
Ce n’est pas seulement qu’il n’y a pas de paysages chez Ozu, c’est qu’il n’y a quasiment pas d’extérieurs. L’espace des films d’Ozu, la maison, s’adapte à ses intrigues, ou plutôt son intrigue, car c’est toujours la même histoire qui est contée, celle de la décomposition d’une famille.

Le plan Ozu.
A l’intrigue familiale, correspond naturellement un style qui met en valeur l’unité du cinéma d’Ozu : le personnage. C’est donc à sa hauteur que filme le cinéaste. Si un personnage est debout, ce sera un plan en pied, s’il est assis, ce sera un plan taille ou poitrine, toujours précédé d’un plan qui situe l’action dans un espace (plan large – mais si peu – du salon). Ce qu’observe Ozu, et en cela il n’est pas si éloigné d’un Rohmer, c’est l’action de la parole. Des personnages qui parlent et dont rien ne doit nous détacher. De là vient la fixité de ses plans, composés comme des carrés qui s’emboîtent.

A la limite et surtout dans L'Homme Atlantique, entre quelques plans de mer, et de rares vues de la silhouette floue d'un homme assis dans un fauteuil, l'image devient entièrement noire et le reste jusqu'à la fin du film (pendant trente minutes sur quarante deux).
Ce film s'il parle de son propre matériau (l'image et sa disparition) est une lettre d'amour à l'être aimé et sur l'impossibilité à en garder une trace.

"On entend la mer et la personne qui parle de la mer, sans la voir. Moi, ça me diminue la mer de la voir."